Interview
ARRIVEE CHEZ NOUS EN MARS 2020, SANDY FAIT PARTIE DE CES 24% DE COLLABORATEURS CNS QUI ONT CHOISI DE S’IMPLIQUER EN TANT QUE COACH POUR ACCOMPAGNER NOS NOUVEAUX ARRIVANTS TOUT AU LONG DE LEUR PERIODE D’INTEGRATION
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Entre le coach et son buddy, c’est une relation de confiance, simple, basée sur le partage, la discussion, et l’envie d’accompagner.
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Repenser les fondamentaux de l’intégration pour favoriser le bien-être des nouveaux collaborateurs : tel est l’objectif de notre programme “360nboarding”. Au cours de leurs 3 premiers mois chez CNS, nos nouveaux arrivants ont en effet accès à de nombreuses présentations, documentations et guides leur permettant de maîtriser progressivement les fondamentaux de CNS, de comprendre notre ADN et de s’inscrire durablement dans notre projet de société. Pour les aider dans cette démarche, les nouveaux arrivants peuvent non seulement s’appuyer sur Heyteam (notre plateforme dédiée à l’onboarding), mais aussi et surtout sur leurs coachs.
PEUX-TU NOUS EXPLIQUER EN QUOI CONSISTE LE ROLE DE COACH CHEZ CNS ?
Le coach a pour mission principale d’accompagner son buddy dès son arrivée chez CNS et ce pour une période de 3 mois correspondant à la période de onboarding. L’objectif est d’aider le buddy à prendre ses marques, d’être disponible pour toutes ses questions, le guider, le diriger vers les bons interlocuteurs, et finalement être un support pour lui sans avoir de lien hiérarchique particulier. Entre le coach et son buddy, je dirais que c’est avant tout une relation de confiance, qui est simple, basée sur le partage, la discussion, l’envie d’accompagner et d’être accompagné.
QUELLES ONT ETE TES MOTIVATIONS A DEVENIR COACH ?
La première chose, c’est déjà la sélection de coach qui ne se fait ni sur l’expertise, ni sur l’ancienneté, ni sur le métier, mais uniquement sur la personnalité. Le buddy fait son choix parmi les moodboards* photos des coachs qu’il a reçues et qui décrivent uniquement leur personnalité. Il choisit donc sans savoir quelle fonction chacun des coachs occupent. De cette façon, on respecte le rôle du coach dans sa position d’accompagnateur et non de formateur.
J’apprécie également le rapport gagnant-gagnant dans la relation : Le buddy va s’installer dans la culture CNS plus rapidement, il va se sentir à l’aise, et bénéficier de conseils personnalisés en fonction de l’avancement de son propre onboarding… Mais le coach va lui aussi apprendre de ces échanges.
Personnellement je suis arrivée chez CNS il y a deux ans maintenant, et j’ai été très bien accompagnée à mon arrivée, même si le concept de coach n’était pas encore instauré. J’ai donc eu envie de participer à mon tour à l’accueil des nouveaux arrivants, et faire en sorte qu’ils se sentent bien dès le début.
*Extraits de Moodboards de Coachs
LORS DE TA PRECEDENTE EXPERIENCE EN IRLANDE, TU AS EU L’OCCASION D’ETRE “MARRAINE”. QU’AS-TU RETENU DE CETTE EXPERIENCE ?
Le concept de coach/buddy n’était pas formalisé dans ma précédente entreprise. Sept personnes avaient rejoint l’équipe en très peu de temps. Naturellement, je me suis sentie investie dans cette mission, pour les accompagner au mieux et que la dynamique fonctionne entre nous, et pour que chacun trouve rapidement sa place dans l’équipe.
Sachant qu’on était une équipe de Français, il y avait un double enjeu avec l’intégration culturelle. Ce que je retiens de cette expérience, c’est le lien que l’on créé, l’échange, la solidarité. Les temps partagés au travail étaient une chose, mais il y avait aussi des temps informels en dehors. Ce qui était vraiment riche, c’était de maintenir les 2 temps et de créer la relation de façon pérenne, pas uniquement au travail.
EN TANT QUE CHARGEE DE COMMUNICATION, TU AS EU L’OCCASION D’ETRE COACH D’UN INGENIEUR CONSULTANT. PENSES-TU QUE LE FAIT DE NE PAS EXERCER LA MEME ACTIVITE A EU UN IMPACT NEGATIF DANS VOTRE RELATION ?
Au contraire, je pense que c’est là où il y a vraiment une valeur à choisir les coachs en fonction de la personnalité et non du poste. C’est une situation qui permet de cultiver l’ouverture d’esprit. “On n’est pas du tout câblé” de la même façon ! (rires) On n’a pas d’expérience en commun, on ne vient pas du même secteur d’activité, on ne parle pas le même langage technique dans nos cœurs de métier… On est juste différents, et volontaires en même temps. Moi j’ai choisi d’être coach, lui a choisi mon profil pour être sa coach. La différence a beaucoup de vertu dans une entreprise, surtout comme la nôtre puisque que ça permet de produire des idées novatrices, de favoriser notre capacité à innover, et ça évite d’adopter des pensées conformistes.
Avec mon buddy, on s’est enrichi de ce qui était moins évident pour l’un comme pour l’autre. Chaque semaine, on se donnait rendez-vous pour faire le point sur l’avancée de son onboarding, pour qu’il puisse poser ses questions, me remonter ses besoins. Etant curieuse je n’hésitais pas à lui poser des questions pour savoir sur quoi il travaillait, ce qu’il apprenait ou avait découvert au cours de sa semaine.
QU’ATTENDAIS-TU DE CES 3 MOIS AUX COTES DE TON BUDDY ?
Je souhaitais prendre du plaisir à faire cette mission, et que cela ne devienne pas une contrainte pour l’un comme pour l’autre. Je souhaitais aussi qu’il soit à terme complètement autonome et que notre relation soit toujours aussi sympathique après ces 3 mois de onboarding.
JEAN-BAPTISTE, TON BUDDY, EST AUJOURD’HUI BIEN IMPLANTE AU SEIN DE NOTRE EQUIPE LYONNAISE. AVEC LE RECUL, QUEL REGARD PORTES-TU A SON INTEGRATION ?
Aujourd’hui, je peux dire sans hésiter que Jean-Baptiste est un super élément chez CNS ! De par ses actions, il incarne bien les valeurs de partage et de transmission ancrées dans notre culture d’entreprise : il a souhaité dès la fin de son onboarding devenir coach à son tour pour pouvoir accompagner quelqu’un dans ses premiers mois d’intégration et partager son expérience. Dans le même élan, Il est intervenu également à plusieurs reprises à l’INSA pour présenter CNS aux étudiants et les différentes opportunités qui se présentent, peu de temps après la fin de son intégration. Je suis ravie d’avoir pu accompagner Jean-Baptiste au départ, il est aujourd’hui bien intégré et intègre bien à son tour.
Merci Sandy 😊
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